Si l'adage veut que toutes les bonnes choses ont une fin, faut-il comprendre, par opposition, que les mauvaises n'en ont pas ?
Le quatrième opus cinématographique des agressives farces et attrapes de Jason l'orphelin atrabilaire (six seront encore à venir sans compter les reboots !) semblait déjà le laisser supposer.
S'ouvrant sur un florilège compilatif des meurtres des trois volets précédents (en un prologue sorti de nulle part, qui ne se rattache en rien à "l'histoire" qui suit), le film gonfle ainsi artificiellement son body count avant d'articuler in fine une roublarde (quoiqu'efficace, concédons-le) manière de promettre un épisode de plus à ceusses qui n'en avaient pas encore eu pour leur compte.
Entre les deux moments, l'improbable, le peu réaliste, le gratuit, la répétition et l'ennui règnent, se disputant la couverture en tricot à carreaux... Même Tom Savini semble avoir perdu en inspiration et, entre recyclages et pétards mouillés, peine lui aussi à offrir l'enthousiasme que parfois il parvenait seul à proposer dans de faméliques productions.
Autant dire qu'à ce moment là de la licence nous tenions, autant que le dernier vrai carton de box office US, le pire des segments (heureusement pour lui, la suite lui évitera la lanterne rouge).
Friday the 13th: The Final Chapter (USA/1984), de Joseph Zito
Sorties salles Françaises: 11 juillet 1984
