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Un espion de trop

Sorte de passerelle entre The Manchurian Candidate et Espion Lève Toi, cet Espion de Trop-ci est sans doute, excusez la vanne éculée du manuel du petit critique vachard, également un film de trop.

Ne croyez pas qu'en plus de la honte suscitée par cette complaisance rédactrice, nous ne soyons en outre chagriné de devoir nous plaindre d'une œuvre signée Don Siegel, mais.

Mais, depuis sa photo (infecte, tout en lense flares, halos baveux et zooms pénibles) et son découpage (laborieux), sa partition (guère inspirée pour du Schifrin) et le scolaire de sa construction (35 minutes de mise en place pour un film de 1h40, on croirait un script de Cauvin pour Les Tuniques Bleues!), le titre fait scrupuleusement tout pour nous perdre. 

Ajoutons à cela un Bronson peu investi (il entre après ça dans sa dernière période, la Cannon de fameuse mémoire !), un Pleasence outré comme il peut l'être parfois (souvent ?) et il nous faudra dés lors nous contenter de la (maigre) distribution féminine, Lee Remick étant plus correcte que ses mâles collègues et Tyne Daly (vue l'année précédente, se fader l'autre monolithe d'Eastwood dans The Enforcer) tout à fait convaincante, elle - il faut reconnaître que malgré une tonalité ouvertement pré-metoo (macho rules), seules les femmes sont subtiles et clairvoyantes dans cette histoire !

Malgré notre enclin pour Don donc, force est de constater qu'un Michael (Apted) ou un John (Frankenheimer) et peut-être même un Michael (Crichton) se seraient certainement mieux sortis de ce script (par ailleurs aussi catchy que passablement fumeux), co-signé par un Peter Hyams sans génie (si tant est qu'il en eût ailleurs).

Cette production de post-Guerre Froide ne dira enfin rien de la Russie d'alors - ni des States -, tant son ton tourne tôt au carnaval. Elle n'insufflera pas la moindre tension ni ne communiquera la plus petite urgence, tant elle est platement mécanique. 

L'affaire est ainsi sur ses rails bornés, bientôt poussifs, son budget ne permettant guère le thrilling et sa réalisation téléfilmesque en annulant tous les effets : tout ceci est à peine mieux gaulé qu'un épisode de L'Homme qui valait Trois Milliards...



Telefon (USA/1977), de Don Siegel

Sortie française : 7 juin 1978




NB : à ne pas confondre avec l'homonyme production de Joseph Sargent, 1965, adaptation cinéma de Des Agents Très Spéciaux.


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