A ceusses qui, abusés comme tant d'autres par un titre évoquant sans coup férir la Zazie metropolitaine que le Malle dézingua, s'attendaient à un autre bruyant tourbillon surréaliste (n'était ce final baroquement sautillant), nous disons: rangez vos couteaux suisses.
Car nous sommes bien là en YvesRoberterie, aminches, vallée toujours plus proche de l'Aymé qu'du Queneau.
Reprenant le Petit Gibus (son Léaud/Doinel à lui ?) de la succesfull Guerre des Boutons, le flanquant d'un jeune Higelin tout en titi dragueur, et l'entourant de la prochaine clique du réal (Mondy, Serrault, Richard, Lefebvre, Marin, Grosso-Modo, Chelton ...), le moustachu (qui ne l'était alors) donne dans la chronique banlieusarde, noctambule, ferroviaire et bon-enfant avec un bonheur un peu en-deçà de ses grands faits de camera, mais émaillée de minutes plaisantes, voire carrément drôles.
Produit par ses soins (et ceux de sa femme Danièle Delorme), Robert déroule ses motifs et ses antiennes, meilleur paradoxalement dans les scènes scabreusement adultes (la fuite de l'amant que le cocu cadenasse), que dans les caprices du marmot, vite irritants et répétitifs.
Car nous sommes bien là en YvesRoberterie, aminches, vallée toujours plus proche de l'Aymé qu'du Queneau.
Reprenant le Petit Gibus (son Léaud/Doinel à lui ?) de la succesfull Guerre des Boutons, le flanquant d'un jeune Higelin tout en titi dragueur, et l'entourant de la prochaine clique du réal (Mondy, Serrault, Richard, Lefebvre, Marin, Grosso-Modo, Chelton ...), le moustachu (qui ne l'était alors) donne dans la chronique banlieusarde, noctambule, ferroviaire et bon-enfant avec un bonheur un peu en-deçà de ses grands faits de camera, mais émaillée de minutes plaisantes, voire carrément drôles.
Produit par ses soins (et ceux de sa femme Danièle Delorme), Robert déroule ses motifs et ses antiennes, meilleur paradoxalement dans les scènes scabreusement adultes (la fuite de l'amant que le cocu cadenasse), que dans les caprices du marmot, vite irritants et répétitifs.
Jocelyn Manchec
Bébert et l'Omnibus, 1963/France Interprètes: Martin Lartigue, Pierre Mondy, Jean Richard, Michael Lonsdale, Jacques Higelin, Michel Serrault, Tsila Chelton, Pierre Tornade, Guy Grosso, Michel Modo, ... Scenario: François Boyer - Image: André Bac - Musique: Philippe-Gérard - Production: Danièle Delorme et Yves Robert pour La Guéville - Réalisation: Yves Robert Sortie française: 3 décembre 1963. |