C'est pour rendre hommage à son illustre père que Lamberto Bava se vit signer quelques films sous le pseudonyme de John Old Jr (le padre ayant usé du Sr dans les mid-60's*) - hommage tout relatif lorsque l'on voit les piètres bandes signées par le rejeton entre 84 et 86 ! (assez illogiquement il n'inaugurera pas le procédé filial tandis qu'il offrit au monde incrédule sa contribution au giallo, avec sa Maison de la Terreur, d’embarrassante mémoire).
Le projet sharksploitant qui lui échoie ici (et qui l'emmerde au plus haut point) ne lui offre pas encore l'occasion d'en remontrer au père (de toutes façons calanché depuis quatre ans).
Script initialement prévu pour Luigi Cozzi, le truc lorgnant avec franc retard sur le dispositif Spielbergien de Jaws (un maousse prédateur maritime face à un shérif à qui on ne la fait pas), se voit tantôt tout sciptdoctoré, tantôt abandonné, avant de finir, sous l'impulsion d'un Max Pécas producteur voulant surfer fissa sur le bis transalpin* - autant que sur le nudies tropezien -, dans les jambes de Lamberto. Emballé en quatre semaines maussades, le film qui en ressort n'offre guère à se mettre sous la dent (à peine plus qu'au "monstre").
La relative "ambition" (écolo, anti-génétique) du sujet n'occasionne ainsi pas le niveau rencontré avec d'autres œuvres analogues, telles les américains Piranhas ou L'Incroyable Alligator.
Mais sans même s'inquiéter des absences de talents (Valentine Monnier, abyssale), c'est surtout celles d'une miraculeuse méchanceté, d'une cruauté scandaleuse, de la moindre vision nauséabonde qui nous démoralise bientôt: les vagues bouffées de violences sur jeunes femmes peu vêtues sont en effet bien paresseuses (malgré des tentations giallesques sans lendemain) et guère satisfaisantes... et jamais le titre n'offre la moindre des promesses faites par son ahurissante affiche (le propre de l'exploitation).
A peine anecdotique, ce n'est que par une farouche foi dans la déviance ritalo-péllochée, que l'amateur sortira quelques lapins faméliques du chapeau foireux de ce non-magicien du 35mm qu'est décidément le Bava Jr (même avec ici Bruno Mattéi en seconde équipe !) ...
Le projet sharksploitant qui lui échoie ici (et qui l'emmerde au plus haut point) ne lui offre pas encore l'occasion d'en remontrer au père (de toutes façons calanché depuis quatre ans).
Script initialement prévu pour Luigi Cozzi, le truc lorgnant avec franc retard sur le dispositif Spielbergien de Jaws (un maousse prédateur maritime face à un shérif à qui on ne la fait pas), se voit tantôt tout sciptdoctoré, tantôt abandonné, avant de finir, sous l'impulsion d'un Max Pécas producteur voulant surfer fissa sur le bis transalpin* - autant que sur le nudies tropezien -, dans les jambes de Lamberto. Emballé en quatre semaines maussades, le film qui en ressort n'offre guère à se mettre sous la dent (à peine plus qu'au "monstre").
La relative "ambition" (écolo, anti-génétique) du sujet n'occasionne ainsi pas le niveau rencontré avec d'autres œuvres analogues, telles les américains Piranhas ou L'Incroyable Alligator.
Mais sans même s'inquiéter des absences de talents (Valentine Monnier, abyssale), c'est surtout celles d'une miraculeuse méchanceté, d'une cruauté scandaleuse, de la moindre vision nauséabonde qui nous démoralise bientôt: les vagues bouffées de violences sur jeunes femmes peu vêtues sont en effet bien paresseuses (malgré des tentations giallesques sans lendemain) et guère satisfaisantes... et jamais le titre n'offre la moindre des promesses faites par son ahurissante affiche (le propre de l'exploitation).
A peine anecdotique, ce n'est que par une farouche foi dans la déviance ritalo-péllochée, que l'amateur sortira quelques lapins faméliques du chapeau foireux de ce non-magicien du 35mm qu'est décidément le Bava Jr (même avec ici Bruno Mattéi en seconde équipe !) ...
* pour Le Corps et le Fouet, par exemple.
** il aura plus de chance avec 2019, Après la Chute de NY de Sergio Martino,
avec le même couple vedette (Sopkiw/Monnier)
avec le même couple vedette (Sopkiw/Monnier)
Shark - Rosso nell'oceano, 1984/Italie de Lamberto Bava Sortie française: 23 janvier 1985 |