Avec ses climax bloody-miteux toutes les sept minutes et ses perpétuelles bifurcations narratives (on a l’impression qu’il manque une bobine sur deux), ce Mad Max-like, au parmesan moisi comme il se doit, bouffe à tous les râteliers et fait la tranche napolitaine bien épaisse (même la roulette russe de Voyage au Bout de l’Enfer est au menu) : western post-nuke (la gueule des indiens !), raids moto-SM, milice néo-nazie, cauchemar écolo, film de bagne, film de jungle (tendance Pocahontas),… tout y passe pour peu que le fétichisme « torse en sueur et cuir à pointes » soit au rendez-vous.
Les filles sont là pour être violées (une nonne se tranche elle-même la gorge pour échapper à l'outrage !), les vieux humiliés, les héros torturés ou sacrifiés… putain mais la planète est aux mains des mécréants ou quoi ?
Heureusement les Rangers sont là, équipée pas claire et peu regardante plus que sobrement sauvage, à la philosophie confuse, mais aux actes aussi spectaculaires… que la ligne budgétaire le permet (il faut voir le final entre des CRS futuristes et des indiens en croupe !).
Anno 2020 - Il gladiatori del futuro, 1982/Italie - Joe d'Amato.
Sortie française: 26 septembre 1984.