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Channel: ABORDAGES, le cinéma scandaleusement pris par la quille
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Bonjour les Vacances

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Brièvement évoqué lors de l'article « My Brother and I » sur seurtine, le film de Ramis l'était en son illustre qualité de comédie culte de notre bon ami Krapulax adolescent, tandis que nous lui opposions, nous autres, l'autrement plus happyfewo-psychotronesque Mort sur le Gril de Sam Raimi.

Cette question de comédie culte nous occupait diablement sans pour autant n'en avoir jamais établi les règles et conditions (nous nous trouvions alors en ère véhachesque et préweb bien sûr et l'accès à la crème alter-cinéphile était pour le moins malaisé, peu guidé et ouvertement compliqué en outre par les éditeurs vidéos bonnimentant comme les escrocs dentaires du fameux adage) et il me semble a bigre posteriori pouvoir en établir certaines, demeurant valide pour définir les cultes contemporains (et contredire quelques contre-emplois de ce terme foutument galvaudé).
Ne pas être un vaste succès populaire chez soi (exit Visiteurs et Ch'tis) et, mieux, être le plus confidentiel possible (Mort sur le Gril demeurant par exemple à ce jour le moins connu, à tout le moins le moins vu des films de Sam Raimi) nous apparaît comme la première et indiscutables des priorités.
Être hautement identifiable, par des partis pris formels, de tonalité, de sujet, de situation ou de dialogues (la punchline ou le gimmick sont souvent de mise en ce qui concerne les comédies) nous semble également assez impératif (même si cette dernière « clé » peut se montrer assez souple et fournir des alibis aux œuvres les plus hors sujet).
L'histoire personnelle, hautement subjective donc, que l'on entretient avec l'œuvre enfin y portant un sel rigoureusement indispensable (sans doute d'autres arguments pourraient être avancés mais que chacun se rapporte au préambule du Petit Livre des Films Cultes de Christophe Goffette pour y trouver un compte que nous ne saurions vous offrir ici gratuitement !).

Lorsque Krapulax m'opposait Bonjour les Vacancesà Mort sur le Gril, je lui riais, du haut de mes 17 ans, au nez. Recta.
Pourtant les outrances d'un autre sommet culto-cartoonesque façon Raimi (il n'y est d'ailleurs pas pour rien !) fraîchement vu alors, Arizona Jrdes Coen bros, n'étaient pas toujours si éloignées de certaines séquences du Ramis incriminé (surtout le passage familial avec Randy Quaid)... mais l'americanitude appuyée du script de John Hugues (béni réal des meilleures teen comedies des 80's mais je l'ignorais crassement alors) me tint en (bref) temps à distance (tandis qu'elle ne m'embarrassait pas autant, moins prégnante peut-être, dans Cannonball 2, titre entretenant à sa singulière et motorisée manière quelques correspondances avec BLV, à commencer par le gros point faible des deux entreprises: une arythmie patente entre les différents tableaux de la road-dramaturgie !), que le mauvais goût régulier du voyage (équivoques sexuelles, drogue, vannes anti-vieux, trasheries clébardes, morbide régulier...) ne tarda pas à bienheureusement gommer.

Comédie de mœurs (qui engendrera une improbable et laborieuse séquelle européenne * avec le pythonien Eric Idle et... Victor Lanoux !) assez symptomatique de l'esprit radiophonique puis éditorial du collectif National Lampoon's (que Ramis amènera jusqu'à sa forme cinématographique en rédigeant le script d'American College) offrant un joli panel de marge américaine (beaufs en caravanes, rednecks congénitaux, tontons fauchés et exagérément reproducteurs, racaille dépouillante,...), de situations courageusement too much et de rêve consumériste parcostandardisé (Disneyworld refusera d'ailleurs d'être ouvertement impliqué (mais le patron de WalleyWorld dans le film est un patent mix entre Roy et Walt Disney !) !), Bonjour les Vacances vaut bien mieux que les a prori qu'il pourrait susciter au préalable...

Edisdead le suspectant d'ailleurs dans sa mensuelle note commémorative, dans un bénéfice du doute aussi magnanimement talentueux que confraternellement visionnaire ! Bravo l'artisse.

* mais aussi l'un des plus savoureusement destructeurs
des anti-Xmas Spirit Movies !


National Lampoon's Vacation (1983/USA) d'Harold Ramis
Sortie Salles Françaises: 20 juin 1984.
 



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