Sommet nanardissime ritalo-nu-yorkais bredouillant son foutu catéchisme Carpentero-WalterHillien (soit un habile dosage de NY97 et de The Warriors), ayant dépensé sa dernière lire pour l’embauche opportune de vieux baroudeurs jouant presque au black (Morrow, Williamson, Connelly), mais aussi dans le tuning famélique des grosses motos des riders et dans les bouteilles de chianti éventé que durent s’envoyer les trois scénaristes (dont l’Enzo en chef lui même !) pour pondre un script aussi indigent, Les Guerriers du Bronx est de la classe de ces productions si miséreuses et ridicules, si éloignées de l’idée cinématographique qu’elles suscitent une sincère et chaleureuse empathie : le post bis, l’ultra Z, le navet ultime et savoureux.
Voir par exemple cette grande tige huilée de Mark Greggory se dandiner (tel Ange, l’outre-sodomisé du ZAZien Top Secret) avec la voix de Rambo et chialer dés qu’un biker moustachu de sa bande se fait repasser par les Scavengers (des pouilleux qui se coiffent au guano), mais bien décidé toutefois à rassembler tous les clans des laissés pour compte de la ville (l’occasion d’un petit clin d’œil à Orange Mécanique aussi (ou bien à Fame ?)…) afin de lutter âprement contre l’opaque et fumeuse Manhattan Corp, relève ainsi du guilty pleasure de geek le plus parfait qui soit.
NB:Voir Seurtineà ce beau et inépuisable sujet…
1990: I guerrieri del Bronx, 1982 - Enzo Castellari.
Sortie française: 17 novembre 1982.
Sortie française: 17 novembre 1982.