Les comédies "sociales" dans lesquelles Daniel Auteuil a fait ses armes au début des années 80 vieillissent décidément bien.
Les 100 briques de Molinaro, les Héros de Némès et même les Grosses de Poiré semblent tous dire quelque chose de leur époque désenchantée (ah ! la gueule de bois soixante huitarde !) et sont, contre toute attente, loin d'être indignes. Aussi loin que le sont cesGros salaires (supérieurs même, il est vrai).
Moins à la priapique recherche du gag ou de la punchline ultime que les confrères du Splendide, les films évoqués frisent même un militantisme "en creux", au dessus desquels les Gros salaires afficheraient presque carrément un discours.
Pourtant le film du fils Granier-Deferre n'est pas non plus toujours limpide et sa rhétorique n'y est pas à proprement parlé de marbre: les portraits y sont ainsi inégaux dans leurs contours et les enjeux pas toujours bien clairs.
Mais de ces errances, ces faux rythmes (tempo étrange qu'on ne retrouve pas dans le très métronomique Jouet), du tremblé du trait (loin de la caricature sur-appuyée d'un Yanne), naît une manière inédite dans le traitement de la "comédie patronale", qui n'est pas moins "efficace" (même si c'est l'efficient morceau de bravoure des "chaises musicales) dont on se souvient le plus souvent).
A tout le mois est-elle plus humaine et subtile.
Pourtant le film du fils Granier-Deferre n'est pas non plus toujours limpide et sa rhétorique n'y est pas à proprement parlé de marbre: les portraits y sont ainsi inégaux dans leurs contours et les enjeux pas toujours bien clairs.
Mais de ces errances, ces faux rythmes (tempo étrange qu'on ne retrouve pas dans le très métronomique Jouet), du tremblé du trait (loin de la caricature sur-appuyée d'un Yanne), naît une manière inédite dans le traitement de la "comédie patronale", qui n'est pas moins "efficace" (même si c'est l'efficient morceau de bravoure des "chaises musicales) dont on se souvient le plus souvent).
A tout le mois est-elle plus humaine et subtile.