Faut-il suspecter un certain opportunisme de la maison Mickey à ne plus, en ces années 80 là, amorcer les courants mais bien plutôt suivre, à la manière des italiens de l'exploitation, les succès du moment ?
Après un Trou Noir suçant la roue starwarsienne, faut-il voir dans ce soudain médiévalisme mickeyesque une idée soufflée au cul par le Boorman d'Excalibur (et les oeuvres de Terry Gilliam peut-être même !) ? La piste, si elle n'est pas centrale et première, reste à ne pas négliger.
Mais d'autres questions se posent, à propos de ce Dragonslayer, plus embarrassantes peut-être...
Quid ainsi du casting de l'affaire, au petit bras patent et au charisme inexistant.
En effet, si la qualité d'écriture (un script foisonnant, fort bien construit par Matthew Robbins, un ancien du staff Spielberg) et le soin de la photographie (le chef op' d'Alien, qui sait travailler les cadres sombres, opta avec goût pour la "lumière" naturelle) sont véritablement à porter au crédit de la production Disney/Paramount (seconde collaboration après le tristement mésestimé Popeye d'Altman), tout est réduit à néant, comme une flambée de paille sous les naseaux de la créature, par la transparence des comédiens (toutes générations confondues) et l'indigence de leurs performances (le débutant Peter MacNicol, qu'on vit plus mauvais encore dans Ghostbusters II, sera plus à son aise dans Ally Mc Beal !).
En effet, si la qualité d'écriture (un script foisonnant, fort bien construit par Matthew Robbins, un ancien du staff Spielberg) et le soin de la photographie (le chef op' d'Alien, qui sait travailler les cadres sombres, opta avec goût pour la "lumière" naturelle) sont véritablement à porter au crédit de la production Disney/Paramount (seconde collaboration après le tristement mésestimé Popeye d'Altman), tout est réduit à néant, comme une flambée de paille sous les naseaux de la créature, par la transparence des comédiens (toutes générations confondues) et l'indigence de leurs performances (le débutant Peter MacNicol, qu'on vit plus mauvais encore dans Ghostbusters II, sera plus à son aise dans Ally Mc Beal !).
Et si l'important pour les distributeurs était visiblement ailleurs (la qualité des effets spéciaux et plus particulièrement l'animation du dragon), le box office leur mettra le nez dans leur erreur: le film se fera laminer par la concurrence, qu'elle soit kryptonitique, bondesque, titaneuse ou archeperduenne...
Même L'Equipée du Cannonball engrangera davantage de dollars !
Même L'Equipée du Cannonball engrangera davantage de dollars !
Dragonslayer, 1981 - USA.
Interprètes: Peter MacNicol, Ralph Richardson, Caitlin Clarke, ...
Scenario: Hal Barwood & Matthew Robbins - Photo: Derek Valint - Musique: Alex North - Production: Hal Barwood, Howard W. Koch & Eric Rattray - Réalisation: Matthew Robbins.
Sortie française: 20 octobre 1982.
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