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Channel: ABORDAGES, le cinéma scandaleusement pris par la quille
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Pink Floyd The Wall

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Déjà le disque, bon. Problématique.
Le gardien de chapelle vous dira que le Floyd est mort avec le départ de Syd Barrett (soit passé un album et demi et 11 ans avant ce double LP-concept) et que la version Watersisé du machin refoule du goulot (je pense quant à moi, si ça intéresse anybody out there que si Dark Side of the Moon sonne pas mal, le dernier très grand disque du groupe demeure Meddle !).
Du coup, The Wall, double album méchamment ambitieux, à faire passer Tommy pour une compilation de musiques de films reprises par Jean-Claude Borelly et sa trompette scintillante, sommet de symbolisme balourd, date dans l'histoire du pompierisme rock, n'avait donc pas vraiment tout du bon cheval (le gardien évoqué plus haut le tient ainsi pour le chef d'oeuvre des beaufs).

Ensuite, Alan Parker. Bon, dossier guère moins délicat.
Mais en même temps, le larron idéal (avec Adrian Lynne ?) pour mettre en image ce pompierisme dénoncé, ce symbolisme balourd dédaigné. 
Car cinéaste des coups de force et maître dans l'art de la prise d'otage de spectateur, pubard/clippeux dans le mauvais sens du terme et formaliste comme cela pouvait être un gros mot au cours de la décennie Thatcher, l'Alan était fait pour s'entendre avec le Roger*.

Or, la rencontre sur grand écran n'offre pas la purge crainte. 
Même si l'absence totale, effrayante, morbide, d'humour et l'ambition suintante de chaque plan ne rend pas le visionnage aisé.

Mais il y a "des choses".
Des "instants".
Des "séquences" qui marchent (très belles scènes avec Jenny Wright, la groupie et Bob Hoskins s'agite toujours avec la même intensité sous l'objectif, quel qu'il soit !).
Certes noyées dans un maelstrom de prêches, de voyants emprunts (clockworko-kubrickiens entre autres !) et d'humeurs, mais quand même: on n'en était même pas sûr avant la revoyure !

Le tout est cependant bien sursignifiant et pétri d'un esprit de sérieux dont ne s’était pas embarrassé, par exemple, Ken Russell lorsqu'il dut baroquement porter à l'écran, quelques années plus tôt, le  Tommy des Who (des motifs sont toutefois commun aux deux films, Townsend valant bien Waters à ses heures...).
Reste qu'il saisit probablement (ou plutôt renvoie ?) de prégnantes pulsations de la chose grande-bretonne de l'époque et que le contexte n'est pas toujours à jeter avec l'eau du bain anarcho-mystique.

Oeuvre-somme née d'une colère, issue de la cuisse d'un schizoïde burn-out et dont le prétentieux résultat est forcément sans mesure ni retenue (le foutraque de ses illustrations s'en expliquera à cette seule aune), The Wall se supporte sans doute mieux aujourd'hui qu'à l'époque, sans que cela en fasse un bon film ni même un film recommandable.

Mais tout ça, on pouvait déjà le dire du disque.




* en réalité The Wallcontribua pour beaucoup 
à cette image de Parker, 
si on complète la Trinité 
avec Midnight Express et Birdy 
(sans doute Angel Heart aussi, 
mais ce dernier on l'aime fort !)



The Wall (UK/1982), d'Alan Parker
Sortie française: 14 juillet 1982



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