Tandis que la veine 7 Mercenaires minus 5 (ramenée au principe de "bons samaritains" volant au secours des faibles, veuves, indigènes et orphelins) a sans cesse aucune battu dans la filmographie hautement répétitive du duo Bud Spencer et Terence Hill (y compris, comme ici, dans leurs escapades en solo), la moins vénérable antienne doucettement homophobe semble, elle aussi, tout régulièrement identifiable dans le cahier des charges de ces comédies pugilistes et baff(r)antes.
Ainsi au "noble"* et "digne"** propos s'achoppe des alinéas plus discutables et que la simple convocation de typologies comiques (dont l'homo-comicus ne serait qu'un élément comme un autre, sans plus de malice que ça) ne saurait suffire à justifier tant la caricature et régulière.
Qu'elle se nimbe de cartoonesque façon Cage aux Folles n'édulcore en rien le vilain du motif, le douteux du point, tant la trame concupiscente y est par ailleurs farouchement exacerbée: une grande follasse (donc), dans un Bud Spencer & Terence Hill, se bornera toujoursà tenter de fourrer ou l'un ou l'autre, et toujours de manière grotesquement démonstrative.
Qu'elle se nimbe de cartoonesque façon Cage aux Folles n'édulcore en rien le vilain du motif, le douteux du point, tant la trame concupiscente y est par ailleurs farouchement exacerbée: une grande follasse (donc), dans un Bud Spencer & Terence Hill, se bornera toujoursà tenter de fourrer ou l'un ou l'autre, et toujours de manière grotesquement démonstrative.
Et si Banana Joe, malgré une anachronique et poussive digression bidasseuse, est sans doute plus construit qu'à l'accoutumée spencerhillienne, il ne fait cependant pas l'économie de ce pénible ostracisme.
* toutes proportions gardées, Terence Hill campant souvent
de roublards escrocs guère animés par une ronflante philanthropie
mais bien animés par son intérêt propre !
Spencer, davantage naïf -voire pauvre con bougon-
étant plus souvent, lui, désintéressé.
** toutes proportions gardées encore, la défense prise de tel ou tel opprimé
est rarement animée par la nature, l'état ou la nationalité de la victime,
mais plutôt parce que les deux héros ont personnellement l'oppresseur dans le nez !