Dans Démons 2, la jeunesse insouciante et bientôt massacrée danse sur Panic, des Smiths. Le film, certes sauvage et gore (mais moins bon que le premier !) eut été authentiquement insoutenable si on avait laissé faire une des invitées, qui hésita d'abord à mettre un 33T de Christopher Cross.
Et si le film de Bava et Argento emprunte un brin à Cronenberg (des contextes de Frissons et des modus de Videodrome) et un peu encore à l'étalon Romerien Zombie(pour « la charge sociologique »)* - soit une horreur plutôt « adulte » -, il conserve la roborative méchanceté du volet précédent de la sauvage licence « berlinoise » et toute sa déconcertante outrance, plus volontiers « potache », elle.
L'ironie cruelle et la furieuse mise à mal de toutes les convenances (ici le chien, le gosse y passent, et la preggo presque !) offrent un spectacle peu courant, au mauvais goût parfaitement assumé, comme seuls les italiens savent le faire (remember Anthropophagous!)...
... mais hélas passablement réchauffé (ça en frise l'insolence tellement l'affaire est désinvolte dans son autoplagiat).
... mais hélas passablement réchauffé (ça en frise l'insolence tellement l'affaire est désinvolte dans son autoplagiat).
* encore qu'à bien y regarder, la chose est quand même
plus proche de L'avion de l'apocalypse.