Indigent, laborieux, anachronique et bassement opportuniste, poussif et pusillanime, ce film est authentiquement indigne de Craven (qui n'a pourtant pas signé que des choses recommandables) et fait de la peine tout au long de son visionnage tant on n'y trouvera rien, nothing, nada, pour le sauver.
Même l'emploi de minorités visibles mais pas toujours voyantes (raciales, sociales, handicapées) ne mène même à rien: si encore la jeune aveugle avait été suppliciée ou, a contrario, avait été façon Audrey Hepburn chez Fleischer ou Mia Farrow chez Young, un trésor de ressources au point de devenir une authentique héroïne... mais non:
The Hills Have Eyes 2 est le film de toutes les paresses, de toutes les désinvoltures,... de toutes les lâchetés.