Tout à la fois très classique dans sa prime trame de titre à énigmes (on est presque embarqués introductivement à bord d’un agathachristien Mort sur le… Pô !) ou dans l’approche opaque et absurdo-atmosphérique du Noir pur Chandler & Hammet (voix off, intrigue imbitable), mais tout aussi foncièrement cool et flegmatique (tel un angliche pendant au Privé d’Altman), et encore également nimbé de burlesque poétique à l’italienne (les gags automobiles récurrents, les vignettes politiques, la confrontation des « curés à ray-bans ») et d’errance babylonienne à la Brautigan, cet anti-Get Carter (tourné dans la presque foulée, ze George Martin reprenant au doigt levé (mais avec moins de succès…) la baguette de Roy Budd !), au ton désinvolte et franchement ironique, permet certes à chacun (Caine et Rooney en tête) de faire son numéro de service mais entraîne aussi le spectateur dans un embrouillamini décalé parfois assommant à force de farniente scénaristique.
Se sort de là, et plus que tout autre, le trop rare Lionel Stander (le Max de l’Aaaaaa- mour du Risque) et le personnal looker de Michael Caine (son sens du costard-lunettes-haircut fera date !), mais nous autres resterons hélas trop souvent sur le bord de la route (d'autant que la réalisation n'a rien de la force ambiguë de la Loi du Milieu) qui va, zigzaguant parodiquement, de Rome à Malte…
Se sort de là, et plus que tout autre, le trop rare Lionel Stander (le Max de l’Aaaaaa- mour du Risque) et le personnal looker de Michael Caine (son sens du costard-lunettes-haircut fera date !), mais nous autres resterons hélas trop souvent sur le bord de la route (d'autant que la réalisation n'a rien de la force ambiguë de la Loi du Milieu) qui va, zigzaguant parodiquement, de Rome à Malte…
Pulp (UK/1972), de Mike Hodges
Sortie en salles françaises: ???