Le sang neuf portant au casque et les ambitions des jeunes loups de chez Disney (Tim Burton inclues) ayant tout de la présomption mégalomane, on annonça le 25ème Long-Métrage Animé de la firme burbankaise comme le retour au faste SleepingBeautyque, à la magie PeterPaneuse, au foisonnement technique JungleBookesque, rehaussé de folle technologie (le computer remplaçant parfois le pinceau !). On l’annonça bien tôt d’ailleurs puisque le développement et la post-prod prirent presque 7 ans (et les millions de $ qui vont avec) pour finalement confirmer le vieux proverbe à base de montagne (même chauve !) et de souris.
Car que dire de Taram ?
Sinon que son script héroïc-fantasy sommaire et peu homogène -lorgnant paresseusement autant vers Tolkien que The Sword and the Stone-, son animation inégale (avait-on perdu la clé du local d’étalonnage ?), sa faiblesse dans l’écriture des caractères (le plus fade villain de l’Histoire WD !), la parfaite confusion, ennuyeuse de surcroît, qu’il distille,… en font l’un des plus faiblards Grand Classique, ratant spectaculairement son côche.
Mu, honorablement toutefois, par la même et fraîche volonté que La Foire des Ténèbresà rajeunir la licence et faire du dark et du scary (Return to Oz leur étant à ce titre supérieur !), le film décrocha le 1er PG pour dessin animé de la maison Mickey, ce qui compliqua son exploitation (un bouillon de 20.000.000 de $). La traversée du désert était en marche et seule la multiplication des firmes (la sacrificielle Silver Screen Partner II, la Touchstone parfois renfloueuse (Splash) qui alla jusqu’à produire Scorsese (La Couleur de l’Argent)), évita –de toute justesse !- le définitif naufrage…
... jusqu’à l’arrivée d’Arielle (Little Mermaid) puis de la Belle (Beauty and the Beast), à l’aube de la décennie 90’s, fière et requinquée.
Ted Berman & Richard Rich (1985)
Car que dire de Taram ?
Sinon que son script héroïc-fantasy sommaire et peu homogène -lorgnant paresseusement autant vers Tolkien que The Sword and the Stone-, son animation inégale (avait-on perdu la clé du local d’étalonnage ?), sa faiblesse dans l’écriture des caractères (le plus fade villain de l’Histoire WD !), la parfaite confusion, ennuyeuse de surcroît, qu’il distille,… en font l’un des plus faiblards Grand Classique, ratant spectaculairement son côche.
Mu, honorablement toutefois, par la même et fraîche volonté que La Foire des Ténèbresà rajeunir la licence et faire du dark et du scary (Return to Oz leur étant à ce titre supérieur !), le film décrocha le 1er PG pour dessin animé de la maison Mickey, ce qui compliqua son exploitation (un bouillon de 20.000.000 de $). La traversée du désert était en marche et seule la multiplication des firmes (la sacrificielle Silver Screen Partner II, la Touchstone parfois renfloueuse (Splash) qui alla jusqu’à produire Scorsese (La Couleur de l’Argent)), évita –de toute justesse !- le définitif naufrage…
... jusqu’à l’arrivée d’Arielle (Little Mermaid) puis de la Belle (Beauty and the Beast), à l’aube de la décennie 90’s, fière et requinquée.
Ted Berman & Richard Rich (1985)