La famille Dabney, riche propriétaire d’une plantation du Mississippi, entend rester dans la neutralité lorsque la Guerre Civile éclate. Clay MacIvor, fiancé à la jeune et belle Morna Dabney, s’engage dans l’armée du Sud. Alors que le Mississippi fait à son tour Sécession, la famille Dabney est soutenue par un journaliste local, Keith Alexander, qui tombe amoureux de Morna. Aidée par un Indien, ami de la famille, Morna devra résister aux attaques menées par Clay. Tap Roots, 1948/USA, canonné par Manchec.
Davantage mélodrame pétaradant que western à crinoline, cette production Wanger vaut surtout pour son improbable dispositif "brigadoonesque" d'une communauté "imaginaire" refusant de se rallier au Nord ou au Sud lors de la Guerre de Sécession et qui lutte pour sa propre indépendance.
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Plus ou moins - jusqu'à la moustache ? - dans l'ombre d'Autant en Emporte le Vent, le film propose en outre une amertume indéniable (difficile de voir un franc happy end, malgré les envolées au lyrisme arboricole de Van Heflin !) et un soin réel dans sa mise (tournage en extérieur, technicolor, bataille finale de belle tenue, assez "complexement" troussée).
La longueur de la chose, les circonvolutions de sa mise en place (on se demande longtemps vers quel film on va tant d'éparses pistes sont amorcées), les trous du scénarios (où est passée Haven ?) et l'inégal des performances d'acteurs (Boris Karlof, très engoncé) nuisent en revanche à un projet à l'atypique finalement peut-être pas assez appuyé pour encaisser les scories. Et les œillades mouillées de Susan Hayward.
Plus ou moins - jusqu'à la moustache ? - dans l'ombre d'Autant en Emporte le Vent, le film propose en outre une amertume indéniable (difficile de voir un franc happy end, malgré les envolées au lyrisme arboricole de Van Heflin !) et un soin réel dans sa mise (tournage en extérieur, technicolor, bataille finale de belle tenue, assez "complexement" troussée).La longueur de la chose, les circonvolutions de sa mise en place (on se demande longtemps vers quel film on va tant d'éparses pistes sont amorcées), les trous du scénarios (où est passée Haven ?) et l'inégal des performances d'acteurs (Boris Karlof, très engoncé) nuisent en revanche à un projet à l'atypique finalement peut-être pas assez appuyé pour encaisser les scories. Et les œillades mouillées de Susan Hayward.
| Interprètes: Van Heflin, Susan Hayward, Julie London, Boris Karloff, Ward Bond... Scenario: Alan Lemay d'après James H. Street - Image: - Musique: Frank Skinner - Production: Walter Wanger - Réalisation: George Marshall. Sortie française: 29 juillet 1949 |
| Disponible depuis le 24/1/14 chez SIDONIS CALYSTA Collection Western de Légende en Édition Spéciale Restaurée DVD-9, 109 minutes Image 1.33 VOSTF Dolby Digital 2.0 - VF Dolby Digital 2.0 Supplément: Présentation de Patrick Brion Test Technique |
L'AVIS DE L'EQUIPAGE
Manchec EdouardS Tellop Frank T.Chance Orlof Loeb Sonic Deslices K.Roy Lemarchand
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