Il y a peu papotant avec pertinence, Tepepa pointait, pas tapé de ouéstèrne pour rien, le regrettable amalgame. Spaghettisant, le film de coilleboille all'italia, non content de ne guère trouver dans la critique officielle et contemporaine de soutien solide (Tullard au placard !), se vit régulièrement trahi par d'opportuns clowns poussiéreux, avides bouffeurs de fayots (et généreux pourvoyeurs en baffes cartoonesques) appuyés par quelques distributeurs internationaux trinitant la moindre production tournée à Almeria. Au point qu'un seul et même grand sac (à merde, donc) fut tendu pour recevoir le moindre titre tardif du genre porté au pinacle en son temps par une poignée de Sergios.
Et cette Colline des Bottes donc, revendue par chez nous sous les oripeaux mensongers d'un Trinita va Tout Casser, n'ayant que peu à voir avec le burlesque barbonesque, pour lui être d'ailleurs antérieur (comme déjà Dieu Pardonne, Moi Pas puis Les Quatre de l'Ave Maria, les deux autres pièces d'une sorte de trilogie Colizzi (67-69)) et s'appliquant à ne pas s'écarter de la ligne orthodoxe du genre (jusque dans son casting pour américains en moindre gloire (ici Woody Strode, Victor Buono et Lionel Stander)).
S'il n'est sans doute le moins manqué des trois opus (si le premier est plus lyrique, le second patine souvent), le film préfigure toutefois un poil trop ce qui suivra pour les deux compères Hill et Spencer (le gunfight et la baston finale glissent doucettement vers une chorégraphie torgnolante que le tandem épuisera vite), le titre n'en demeure pas moins une affaire solide (surtout dans l'énigmatique de sa mise en place, son doux baroque vaguement fellinien (pas assez creusé cependant), son prime masochisme de rigueur, avant qu'une intrigue plus convenue étiole un peu l'ambiance).
A réévaluer donc.
S'il n'est sans doute le moins manqué des trois opus (si le premier est plus lyrique, le second patine souvent), le film préfigure toutefois un poil trop ce qui suivra pour les deux compères Hill et Spencer (le gunfight et la baston finale glissent doucettement vers une chorégraphie torgnolante que le tandem épuisera vite), le titre n'en demeure pas moins une affaire solide (surtout dans l'énigmatique de sa mise en place, son doux baroque vaguement fellinien (pas assez creusé cependant), son prime masochisme de rigueur, avant qu'une intrigue plus convenue étiole un peu l'ambiance).
A réévaluer donc.
La collina degli stivali(Italie/1969), deGiuseppe Colizzi
Sortie française: 20 décembre 1969