Capitaine Malabar dit "La Bombe"

Bien qu'il soit ici départi de son légendaire buddy de Terence, Spencer avance (que dis-je ? : débaroule !), dans ce bourrepifesque Bomber, flanqué d'un autre partner, diablement "à l'américaine".
Le méconnu Jerry Calà campe en effet un comparse assez goldwaitho-moranisien (impression accentuée par sa doublure VF, assurée par l'incontournablement fortinien Marc François*) - soit un infatigable petit roquet  mythomane, priapique et loghorréeux - du plus réjouissant effet. A bien y regarder, il préfigurerait  là même les délicieux nabots Rick et Bob !

Le film de Lupo semble quant à lui plus solidement construit qu'à l'accoutumée spencerienne (encore que reprenant sans vergogne la structure et les enjeux (alors footballistiques) de On l'appelle Bulldozer (1978, du même Lupo)). Et qu'il enfile les clichés (maffieux et éculés) sur l'univers de la boxe** comme Bud les fayots sur les dents de sa fourchette n'agacera que l'amateur d'Ernest Hemingway ou de Jack London.

* inoubliable voix de Louis Tullis dans Ghostbusters ou de Zed dans quelques Police Academy... 

sans oublier Y'a-t-il un Pilote dans l'Avion ?, Creepshow, Class 1984 ou L'Histoire sans Fin !

** l'opportunisme et le "mimétisme "rockybalboaien n'étant pas à ignorer non plus, cela va sans dire !