Évidente profession de foi punk pour Luis Rego qui, séquence après séquence, s'affirme comme Le Charlot militant, déterminé, rétif*,... seul membre dépositaire d'un (embryon de) discours, d'une amorce de posture (antisociale), l'unique élément d'ailleurs dont, dans les scènes ad hoc, la rage burlesque se fait la plus sincèrement auto-destructrice (façon Keith Moon/Pete Townsend ?)...
... au point de se faire poil à gratter jusqu'au sang** lové dans un divertissement à la désinvolture par ailleurs désarmante mais pas toujours satisfaisante en ce qu'il mélange (sans grande conscience ?) vieilles recettes burlesques (peu exploitées encore dans la comédie française populaires, reconnaissons-le !) et ambiances contemporaines, sans questionner jamais franchement son sujet (tabler sur l'exclusif motif de la conscription obligatoire, cauchemar de la jeunesse pompidolienne, semblant suffire à tout le monde, public massif compris).
... au point de se faire poil à gratter jusqu'au sang** lové dans un divertissement à la désinvolture par ailleurs désarmante mais pas toujours satisfaisante en ce qu'il mélange (sans grande conscience ?) vieilles recettes burlesques (peu exploitées encore dans la comédie française populaires, reconnaissons-le !) et ambiances contemporaines, sans questionner jamais franchement son sujet (tabler sur l'exclusif motif de la conscription obligatoire, cauchemar de la jeunesse pompidolienne, semblant suffire à tout le monde, public massif compris).
* Régo est d'ailleurs un véritable déserteur
du service militaire (portugais), et, insoumis, fera vraiment de la taule !
** pas étonnant qu'il soit lourdé du groupe quelques mois après la sortie du film ?
du service militaire (portugais), et, insoumis, fera vraiment de la taule !
** pas étonnant qu'il soit lourdé du groupe quelques mois après la sortie du film ?