Slasher cinéphile (citations en pagaille*, de Whale et Browning à Hitch et Carpenter) un tantinet trop safe mais bien moins quelconque que les surnuméraires wagons du genre alors, et ce grâce à de vraies options plastiques (éclairages, cadres, optimisation jamais ramenarde du cinémascope, des tempos/durées et des espaces dramatiques (le labyrinthe /machinerie), travail du son**...), une évidente sincérité (fétichiste) pour l'univers*** et une pugnacité bienvenue dans l'application à ne pas (trop) se contenter ni de stéréotypes lapidaires ni de tropismes terrorisants.
* y compris "auto-" avec ce goût réitéré pour le freakisme familial.
** c'est d'ailleurs le premier film de major en dolby !
***ni réduit ni pris pour argent comptant: nous avons paradoxalement bien affaire là
à de la peur de cinoche et pas de seule attraction foraine.
The Funhouse(1981), de Tobe Hooper.