Si prétendre qu'il sera difficile de faire plus con que le script de Cobra (à ce petit jeu les surprises sont toujours pléthore !), le rapprocher de l'Invasion USA de Zito/Norris semble une bonne façon de le placer sous la toise de la stupidité scénaristique... à égale mesure (évidemment) avec le plaisir (coupable) que le spectateur (déviant) prendra (dès lors) à sa dégustation.
Bien des points sont ainsi autant de ponts entre les deux "oeuvres", à commencer par cette funeste idée de faire surgir le chaos terroriste en plein les sacro-saintes fêtes de Noël (encore que le snowy se fait plus rare dans le Cosmatos, la faute à sa localisation west coast).
Même pyrotechnie systématique, même héros outrageusement burné et ombrageusement laconique (on ne l'ouvre ici que pour des punchlines parmi les moins héroïques: tu es la maladie, je suis le remède)... et surtout même paire de... producteurs puisque les deux titres sont payés par la Cannon de Golan et Globus (le Stallone l'étant en partenariat avec Warner Bros tout d'même !).
Même pyrotechnie systématique, même héros outrageusement burné et ombrageusement laconique (on ne l'ouvre ici que pour des punchlines parmi les moins héroïques: tu es la maladie, je suis le remède)... et surtout même paire de... producteurs puisque les deux titres sont payés par la Cannon de Golan et Globus (le Stallone l'étant en partenariat avec Warner Bros tout d'même !).
Script bien con donc, qui met en prise cette société secrète, entre vigilante fantaisistement conscientisée et amicale de serial killers aux ambitions floues mais aux moyens illimitées (ils ont un budget de ouf, les psychopathes !), avec la "brigade des zombies" (représenté par Sly lonely & himself) qui règle de manière expéditive ce que la justice ne prend pas la peine de faire: on passera sur le reaganien ambiant, façon "ce pays est aux mains des voyous de par son laxisme et ses procédures"...