Excitante (pour certains) sur le papier, la mise en images de cet épisode au contenu bigrement apocryphe, amuse un temps avant d'atteindre ses limites à ne ronger qu'un seul os : celui de faire passer le King pour un type capricieusement ridicule à force de se montrer si puéril et tant « hors du monde ».
Touchant parfois, le film étire surtout ad nauseum cette seule idée scénaristique (l'autre idée, plus sexy, étant bien évidemment affaire de casting), sans cesse remise sur le tapis (grosse sensation de répétition, d'un interlocuteur à l'autre) et ne change jamais de rapport pour atteindre un surrégime à force de point (de vue) mort.
Il y avait là matière pour un court métrage promis au culte, mais la chose se soldera sans doute par un film oublié dans trois semaines...