S'il étourdit et lasse dans sa deuxième heure, le film du balourdissime finlandais (Cliffhanger, Peur Bleue,...) - surtout retenu par l'Histoire du Cinéma comme la plus grosse montagne de $ engloutie par un bide au box office (Guinness Book à l'appui !) - offre, malgré une réalisation pénible faite de ralentis inopportuns et de pompiérismes divers dont le père de 58 minutes Pour Vivre est donc coutumier, une première moitié très enlevée, grisante et qui réalimente ainsi positivement les connections prousto-madeleinistes avec les grands classiques du genre, fussent-ils altiers et orthodoxément N&B (Les brillants Aigle des Mers, Capitaine Blood) ou plus "entertaineument" colorés (l'inusable et drôlissime Corsaire Rouge).
Optant pour un total et non-stop action movie - qui sera aussi sa limite (l'éperonnage final est vraiment chiant) -, ne s'aventurant pas dans le baroque visité -avec la même infortune !- par Polanski 10 ans plus tôt, ni dans le fantastique ironique de Disney-Verbinsky -cette fois-ci démesurément bankable !- 10 ans plus tard, et prenant le risque d'une héroïne, sorte de Ripley à gallions, là où la téstostérone à moustache s’accueille toujours plus volontiers, l'affaire qui coula la société Carasco après presque 15 ans de parfois belles contributions (malgré Rambo, Total Recall, L'Echelle de Jacob, Terminator 2, Basic Instinct, Mario Kassar ne parvient toujours pas à vraiment rebondir...) ne méritait pas un tel bouillon et semble surtout et véritablement être sortie au mauvais moment.
Frank Langella ne constitue certes pas le meilleur villain qu'on ait vu et on a connu plus glamourissime que le tandem Davis-Modine (qui se débrouille quand même), sont-ce toutefois des raisons de casting qui occasionnèrent la bouderie du public ? Ca reste à voir...
Optant pour un total et non-stop action movie - qui sera aussi sa limite (l'éperonnage final est vraiment chiant) -, ne s'aventurant pas dans le baroque visité -avec la même infortune !- par Polanski 10 ans plus tôt, ni dans le fantastique ironique de Disney-Verbinsky -cette fois-ci démesurément bankable !- 10 ans plus tard, et prenant le risque d'une héroïne, sorte de Ripley à gallions, là où la téstostérone à moustache s’accueille toujours plus volontiers, l'affaire qui coula la société Carasco après presque 15 ans de parfois belles contributions (malgré Rambo, Total Recall, L'Echelle de Jacob, Terminator 2, Basic Instinct, Mario Kassar ne parvient toujours pas à vraiment rebondir...) ne méritait pas un tel bouillon et semble surtout et véritablement être sortie au mauvais moment.
Frank Langella ne constitue certes pas le meilleur villain qu'on ait vu et on a connu plus glamourissime que le tandem Davis-Modine (qui se débrouille quand même), sont-ce toutefois des raisons de casting qui occasionnèrent la bouderie du public ? Ca reste à voir...
Cutthroat Island(USA/1995), de Renny Harlin
Sortie française: 14 février 1996