C'est fort du succès tout relatif du choucard Portés Disparus premier du nom que les lascars Golan et Globus (hérauts de l'exploitationnesque Cannon !) s'entichèrent légitimement d'honorer l'Histoire du Cinéma Américain par l'entremise d'un indispensable second volet (en réalité préquelle écrite préalablement au 1er opus mais finalement écartée) à leur grand œuvre Reaganien.
Coiffant même au poteau de quelques semaines Sly et son Rambo II de rayonnante mémoire (la modestie, voire l'indigence !, de la production permit de travailler plus vite que sur le plateau de Pan Cosmatos) cette deuxième incursion du Colonel Braddock dans les mémoires cinéphiles n'offre que peu à se mettre sous la dent (si ce n'est un rat, dans LA séquence d'anthologie du film !).
Enjeux politiques douteux, expéditifs et manipulateurs, xénophobie primaire, complaisances et barbaries extrêmes, patriotisme sommaire (malgré l'arrière-goût amer d'un pays ayant abandonné ses enfants), manichéisme spectaculaire (l'odieux Colonel Yin est un SOB de première),... tout concourt bien sûr à alimenter la légitimité d'une hargne en tous points ridicule.
Si la base n'est pas neuve - elle n'est même plus scandaleuse tant elle est grotesquement éculée* et n'offre guère de point d'achoppement à toute critique objective, qu'en est-il de la sauce ? Oui, du coup: par quel bout de la grenade prendre Portés Disparus 2 ?
Le chiche de ses moyens (un pauvre hélicoptère, un petit lance-flamme, mais surtout des bambous, des bambous et... des bambous) ?
Le morne univoque de ses personnages (exception fugace faite de Nester le traître) et le monolithique idoine de leur interprétation (Norris, parfait basset artésien sous lexomil tout au long du film) ?
Le flou historique de son dispositif (l'action devrait se dérouler en 79, année de l'évasion de Braddock d'après ce qu'en disait le premier opus, mais les images de Reagan à Arlington enterrant le soldat inconnu de la guerre du Viêt-Nam datent du 28 mai 84 !?) ?
On ne sait que choisir...
D'autant qu'en définitive, la production ne brille guère par son fun ni même par ses séquences chocs, finalement bien rares.
Et l'ennui pourrait vite poindre si son climat humidement sado-masochiste (c'est un minimum !) n'entretenait pas un brin l'attention.
Préférer, quitte à revoir un Norris de l'année, l'aussi nauséabond philosophiquement mais autrement plus déglingos: Invasion USA !
Coiffant même au poteau de quelques semaines Sly et son Rambo II de rayonnante mémoire (la modestie, voire l'indigence !, de la production permit de travailler plus vite que sur le plateau de Pan Cosmatos) cette deuxième incursion du Colonel Braddock dans les mémoires cinéphiles n'offre que peu à se mettre sous la dent (si ce n'est un rat, dans LA séquence d'anthologie du film !).
Enjeux politiques douteux, expéditifs et manipulateurs, xénophobie primaire, complaisances et barbaries extrêmes, patriotisme sommaire (malgré l'arrière-goût amer d'un pays ayant abandonné ses enfants), manichéisme spectaculaire (l'odieux Colonel Yin est un SOB de première),... tout concourt bien sûr à alimenter la légitimité d'une hargne en tous points ridicule.
Si la base n'est pas neuve - elle n'est même plus scandaleuse tant elle est grotesquement éculée* et n'offre guère de point d'achoppement à toute critique objective, qu'en est-il de la sauce ? Oui, du coup: par quel bout de la grenade prendre Portés Disparus 2 ?
Le chiche de ses moyens (un pauvre hélicoptère, un petit lance-flamme, mais surtout des bambous, des bambous et... des bambous) ?
Le morne univoque de ses personnages (exception fugace faite de Nester le traître) et le monolithique idoine de leur interprétation (Norris, parfait basset artésien sous lexomil tout au long du film) ?
Le flou historique de son dispositif (l'action devrait se dérouler en 79, année de l'évasion de Braddock d'après ce qu'en disait le premier opus, mais les images de Reagan à Arlington enterrant le soldat inconnu de la guerre du Viêt-Nam datent du 28 mai 84 !?) ?
On ne sait que choisir...
D'autant qu'en définitive, la production ne brille guère par son fun ni même par ses séquences chocs, finalement bien rares.
Et l'ennui pourrait vite poindre si son climat humidement sado-masochiste (c'est un minimum !) n'entretenait pas un brin l'attention.
Préférer, quitte à revoir un Norris de l'année, l'aussi nauséabond philosophiquement mais autrement plus déglingos: Invasion USA !