
Petite série B nerveuse (mordante ?), tendue comme un script de Larry Cohen et qui fut d'abord destinée à Tobe Hooper (qui lâche tôt l'affaire, après quelques prises de vues tout d'même), Venin est avant tout un objet assez insaisissable, tant dans son casting pléthorique (Kinski, Reed, George, Miles, Gough, Williamson*, ...) que dans sa surenchère d'intrigue (une Série Noire d'Alan Scholefield en est l'improbable base): un enlèvement foiré tournant à la prise d'otage, se complique encore parce qu'un black mamba (le-plus-ve-ni-meux-des-ser-pents !) sillonne en liberté dans la maison de ville londonienne où se tient le siège.
Le hardi du dispositif n'empêche pas le film, très classique et finalement trop balisé, de se suivre avec une implication à peine plus intense que pour un bon épisode de série policière de l'époque, troussé qu'il est par un vétéran post-Hammer (il signera les derniers Quatermass pour le petit écran) qui n'offre hélas pas le baroque de certains de ses honorables confrères brichetons (tels Robert Fuest ou Roy Ward Baker).
Le hardi du dispositif n'empêche pas le film, très classique et finalement trop balisé, de se suivre avec une implication à peine plus intense que pour un bon épisode de série policière de l'époque, troussé qu'il est par un vétéran post-Hammer (il signera les derniers Quatermass pour le petit écran) qui n'offre hélas pas le baroque de certains de ses honorables confrères brichetons (tels Robert Fuest ou Roy Ward Baker).
* Nicol Williamson (le flic de service, au flegme bougon (tout en "terrific !" las))
sera la même année le Merlin de l'Excalibur de Boorman)
Venom (UK/1981), de Piers Haggard
Sortie française: 20 janvier 1982
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