Lovée, à la 30ème place, entre Spinal Tap et Arizona Junior, du Top100 du Rire de l’American Film Institute, la folle nuit de Cary Grant et de ses curieuses tantines insouciantes souffre pourtant, sous l’œil d’aujourd’hui, d’effets par trop mécaniques et de minutes souvent exagérément hystériques.
Sans doute plus encore que le déjà bien forcené Impossible Mr Bébé (lui 14ème !), ce qui n’est pas peu dire… Survivent bienheureusement une poignée de gags efficaces (les vannes Karlofiennes, les scènes autour du vin de mûre,…) et réjouissants, mais trop souvent noyés dans un charivari excessif, plein de bruits et de grimaces outrées.
Le principe du double take (le retard de réaction), très TexAveryien, s’il est payant les premières fois, tourne également vite à vide et lasse comme nombre de pistes burlesques creusées jusqu’au noyau. Reste toutefois un ton, politiquement peu correct, relevant du conte d’Halloween morbidement drôle, et le plaisir de voir le toujours pleutre Peter Lorre dans un registre un tantinet biaisé (Cary quant à lui est dans son emploi de fringuant cinglé coutumier de sa première époque).
Sans doute plus encore que le déjà bien forcené Impossible Mr Bébé (lui 14ème !), ce qui n’est pas peu dire… Survivent bienheureusement une poignée de gags efficaces (les vannes Karlofiennes, les scènes autour du vin de mûre,…) et réjouissants, mais trop souvent noyés dans un charivari excessif, plein de bruits et de grimaces outrées.
Le principe du double take (le retard de réaction), très TexAveryien, s’il est payant les premières fois, tourne également vite à vide et lasse comme nombre de pistes burlesques creusées jusqu’au noyau. Reste toutefois un ton, politiquement peu correct, relevant du conte d’Halloween morbidement drôle, et le plaisir de voir le toujours pleutre Peter Lorre dans un registre un tantinet biaisé (Cary quant à lui est dans son emploi de fringuant cinglé coutumier de sa première époque).
Arsenic and Old Lace (USA/1944), de Frank Capra
Sortie française: