Film de vannes et d'acteurs* avant tout (sérieuse brochette de seconds rôles, à commencer par John Ashton et Steven Berkoff, mais plus encore les toujours réjouissants Bronson Pinchot (un troisième couteau so 80's, à la mesure d'un Bob Goldthwait !), Ronny Cox (le salopard de Robocop !) et Jonathan Banks (le salopard de partout !!)), Beverly Hills Cop est surtout l'accessit à l'ultrabankablisme de son héros Eddie Murphy, huge star (and first black ?) qui, après les très honorables 48 Hrs et Un Fauteuil pour Deux, assoit ici son autorité rigolarde, ses adidas et ses gros yeux qui roulent que-c'est-trop-marrant.
Vannes donc, car au rayon du script rien de bien palpitant: intrigue simpliste, au réalisme douteux et aux raccourcis ahurissants.
Vannes « anti »-homo (thème poussivement récurrent, au moins par trois fois), vannes grivoises, vannes cool quoi... ça vanne sec puisqu'il est impossible de faire taire sa gueule à l'Eddie... le tout dans un bain d'anti-conformise bon enfant et de perpétuelles magouilles trop cool (se faire passer pour un trafiquant de Lucky Strike, se faire passer pour un journaliste de Rolling Stone qui va interviewer Michael Jackson, se faire passer pour un boeuf-carotte des douanes, se faire passer pour le toyboy d'un cador de la vente d'art, ...), pour le moins répétitif (une paire de situations est reproduite plusieurs fois dans la continuité (provocation de Maitland / sermon dans les bureaux de la police, mais aussi les filatures rompues)) et sans grand esprit.
Vannes « anti »-homo (thème poussivement récurrent, au moins par trois fois), vannes grivoises, vannes cool quoi... ça vanne sec puisqu'il est impossible de faire taire sa gueule à l'Eddie... le tout dans un bain d'anti-conformise bon enfant et de perpétuelles magouilles trop cool (se faire passer pour un trafiquant de Lucky Strike, se faire passer pour un journaliste de Rolling Stone qui va interviewer Michael Jackson, se faire passer pour un boeuf-carotte des douanes, se faire passer pour le toyboy d'un cador de la vente d'art, ...), pour le moins répétitif (une paire de situations est reproduite plusieurs fois dans la continuité (provocation de Maitland / sermon dans les bureaux de la police, mais aussi les filatures rompues)) et sans grand esprit.
La mise en forme est en revanche assez énergique**, traversée parfois de plans inattendus, mais surtout de régulières bouffées de violence (à ce titre, l'exécution de Mickey au début du film fait plutôt froid dans le dos pour un film... « familial ») comme on en retrouvera, plus exacerbées encore, dans d'autres titres à flics black, telle L'Arme Fatale de Richard Donner.
D'ailleurs on imaginerait assez bien notre Flic produit par Joel Silver (pour ce mélange des genres)... mais c'est le more 1rst degree Jerry Bruckheimer, à la juste veille de son Top Gun, qui piqua la vedette au black-friendly (and historical) financeur de Walter Hill !
* mais pas d'actrices, la seule gisquette au générique est bigrement affligeante !
** celle « en son » aussi mais c'est à la limite de l'audible !
On est alors il est vrai en pleine période de films
tirés par un hit dégueulasse de pop-FM
(SOS Fantômes et son Ray Parker Jr,
Retour vers le Futur et son Huey Lewis,
Rocky IV et le Burning Heart de Survivor
(mais aussi l'odieux Living in America de James Brown !)...,
et ici la double paire The Heat is On par Glenn Frey
et l'insupportable instru Axel F de Harold Fastermeyer,
repris plus récemment avec goût par les toujours impeccables Crazy Frog).