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Channel: ABORDAGES, le cinéma scandaleusement pris par la quille
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Star Trek III, à la recherche de Spock

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Quand bien même partageais-je longtemps avec l'équipage de l'Enterprise une panoplie quasi commune - celle-ci m'étant maternellement imposée pour les après-midis d'EPS et ce contre toutes mes admonestations - je ne saurais prétendre être un familier de l'univers trekkie. Un épisode vu ici et là, quelques concepts assimilés (la téléportation, le journal de bord, les prises vulcaines) ainsi que la vague distribution des rôles en tête, je ne saurais par exemple pas, comme Sheldon Cooper et ses amis, jouer au boggle klingon.
Peu affranchi donc de l'intensité des rapports des personnages entre eux (Kirk a-t-il été ou non sodomisé par Spock ? Monsieur Sulu est-il le père de Han Solo ?), guère familier du degré de rouerie des Klingons et de celui de goguenardise des Vulcains (de vrais farceurs, ceux-là !) mais, pis dans la légèreté de ma démarche, ayant à l'esprit que même les fans les plus ultimes de la série considèrent les films comme de piètres choses, mon approche pourrait paraître pour le moins scandaleusement incomplète. Nous détournerons donc, salopiauds, l'attention du peu de professionnalisme de notre posture pour éclairer outrageusement celle de la production lâchement incriminée.
En souligner le ridicule serait un peu court et assez inexact. En dénoncer le prodigieux ennui nous semblera en revanche d'une bienveillante honnêteté.

Car si l'épisode suit et complète directement le précédent (Wrath of Khan donc), s'il offre trois moments de choix pour l'amateur (la résurrection de Spock, la (première) destruction de l'Enterprise, et la mort du fils de Kirk), il ne parvient guère à faire palpiter l'aorte du béotien (quand bien même lui vendra-t-on une prétendue réflexion sur le vieillissement et une autre, énième, sur l'impatience-scientifique-mère-de-tous-les-maux) qui s'entiche dés lors paresseusement à traquer les accents goldsmithiens de la partoche de James Horner, à se gargariser de trouver le tout prochain Doc Brown de Retour vers le Futur avec une drôle de prothèse sur la tronche et à se voir pris de réguliers fous rires au son de la VF, nous remémorant la parodie que William Shatner (tenu in french par Sady Papa Poule Rebbot) fit de son propre personnage dans Y'a-t-il Enfin un Pilote dans l'Avion ?, ou de dialogues croquignolets, tel le pertinent « tout ce qui concerne Genesis doit rester tabou ! »...


(USA/1984), de Leonard Nimoy
Sortie française: 13 février 1985

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